Une vieille connaissance tombée a pic

Spoiler:

Kyo était partie de l’église avec une certaine hâte, tout comme elle avait hâte d’arrivé à la tour sacrée, hélas il ne lui rester pas assez de ressource pour louer un moyen de transport, ni les ressource ni même l’envie a dire vrai, Kyo réfléchit pendant un moment au meilleur moyens de rejoindre la tour, par la voie des airs c’était le plus simple, seulement cela impliqué louer en ville un moyens de locomotion, hors la sétras n’avait aucune envie de croiser d’autre humains, elle pouvait également accéder a la tour par voie maritime, mais la encore il lui faudrait entrer en contact avec des humains pour louer un navire ou embarquer à bord. La jeune femme repensa au nombreuse fois ou elle avait du louer un navire il avait fallu marchander signer des tonnes de papiers, à l’époque pourtant tout était plus simple, son nom généralement suffisait comme garantie, et il fallait avouer qu’elle ne manquait pas d’argent, cela aussi aidée, mais tout ça c’était avant… Aujourd’hui tout était différent Kyo avait certainement encore accès au conte bancaire de la famille Akatsuki mais elle ne voulait plus en entendre parlait, ni de l’argent ni de sa famille, pour elle sa famille était morte en même temps que la perte de l’être cher.

En repensant à tout cela Kyo se remit à pleurer, des images défilèrent des images douloureuse l’emmenant vers son passé, instinctivement Kyo mit la main dans une de ses poches, ou elle garder ses fioles de drogue, elle en ingurgitait deux complètes et presque immédiatement elle se calma, les images ayant disparu Kyo se releva chancelantes et se remit en route. Les drogue de Kyo bien qu’a base de plante était des drogues puissante capable de neutraliser un dragon adulte, l’effet sur un simple humain aurait pu être mortel mais sur elle il la faisait simplement voyageait dans un « rêve » ou tout allez bien, elle rester plus ou moins consciente, sa vue bien que troublé ne l‘empêchait pas d’y voir, suffisamment pour mettre un pied devant l’autre, seulement dans ses moment la elle était incapable de se souvenir de qui elle était et des gens qu’elle connaissait ou avait connu.

Sur son « petit nuage » Kyo se dirigeât vers le port d’une démarche mal assurer elle ne croisa personne vu l’heure tardive, un fois sur les quai la demoiselle avança négligemment à la recherche d’un navire ou embarquer, peut importe ou il allez tant qu’elle pouvait s’y cacher, après tout elle avait environ quatre-vingt pour cent de chance qu’il passe devant la tour sacrée, elle n’aurait qu’a descendre à ce moment la, sa ne serrai pas la première fois qu’elle sauterai d’un bateau. Kyo finit par tomber sur un vieux rafiot miteux servant au transport de marchandise, deux homme chargeai le navire et discutait bruyamment, c’est ainsi que Kyo appris que ce dernier était en partance pour un petit port vers Ookami, parfait Kyo attendit que les deux homme prenne leur pose pour embarquer discrètement, elle se dénichas une place dans la cale derrière une pile de colis, épuiser par sa journée et les drogue ingurgité la sétras s’endormie.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux tout était calme lentement elle sortit de sa cachette et monta sur le pont en prenant garde à ne pas se faire voir, visiblement ils avaient accoster la sétras descendit à terre et sortit de la ville, elle reconnu le paysage familier de Kayuya, bon finalement elle était pas plus avancer, Kyo s’assit sur une pierre afin de faire l’inventaire des herbes en sa possession, elle savait que dans la foret poussait certaine plante utile pour confectionner de puissant poison, et d’autre pour confectionner des drogue, d’ailleurs Kyo décida en voyant sa réserve de plante dangereusement basse qu’il serrai plus prudent d’aller faire une réserve dans la foret d’autant plus que la bas elle ne serrai pas déranger et que sont envie d’aller a la tour lui avait passer.

Apres une longue route a pied, toujours en prenant soin d’éviter les gens, Kyo entra dans la foret, elle ne s’arrêta pas pour autant les herbes qu’elle voulait pousser près des falaises, inutile de traîner plus tôt elle les aurait plus tôt elle pourrait confectionner des drogues. Il ne lui fallut qu’une petite heure pour atteindre le bord des falaises, la sétras se mit à la recherche des herbes, heureusement ont en trouvait facilement pour autant qu’on sache les reconnaitres. Kyo était tellement absorbé dans son « travail » qu’elle ne s’occupait plus de se qui se passait autour, la foret était calme, très calme elle n’entendait même pas le chant des oiseaux sûrement par ce que ceux ci n’avait pas leur nid a proximité. Une fois sa recolte fini Kyo releva la tête et s’etira lourdement, son regard se posa sur la tour sacree, et elle sentit comme un besoin pressant d’y aller la maintenant tout de suite, une image apparu devant ses yeux, celle de son binôme, elle murmura son nom et s’avanca vers l’image et vers la tour perssuader qu’elle l’y retrouverait, malheureusement la « gardienne » avait oubli qu’elle était au bord d’une falaise et que le sol allait forcement s’arreter a un moment ou un autre, son pied rencontra le vide et elle tomba….

Toutes les journées se ressemblaient pour l'ours gigantesque qui avait prit possession d'une vieille cabane abandonnée tout au bout de la presqu'île Kayuyienne. Sans chercher à savoir qui avait bien pu s'installer dans un endroit aussi perdu, l'animal vivait sa vie paisiblement. Se nourrissant d'animaux, qu'il chassait où dont il trouvait les corps, ou de poissons barbotant dans les torrents proche de chez lui, il passait le reste don son temps éveillé assit au bout de la presqu'île à regarder la mer. Car cet ours n'était pas qu'un animal à la taille et au poids démesuré, c'était un ancien général Zyphaloïde : Sanosuke Gataka, Général de la Colère. Il s'était installé ici, après avoir enterré ses deux subordonnés, et proches amis, ainsi que lui-même, ou plus exactement les symboles de son existence passée, dans trois tombes derrière sa demeure.

Aujourd'hui encore, après avoir mangé quelques poissons pêchés avec mollesse il était allé s'installer, allongé au bord de la falaise pour regarder la mer, comme à son habitude. Il ne faisait pas attention à ce qui l’entourait et ne remarqua la femme que quand elle passa devant lui. Elle avançait en ligne droite, vers la falaise, vers le vide. L’ours, n’ayant visiblement pas perdu tout ses réflexes bondit moment et rattrapa l’imprudente, au dernier moment, par le col grâce à sa gueule. Il la ramena sur le bord et l’allongea, ce fut à ce moment qu’il la reconnue : c’était Kyo Akatsuki, Stras du chat d’Irimote. Elle n’avait pas énormément changé depuis le temps, elle était un peu plus maigre et son visage était plus marqué. Après tout c’était normal, elle était une Setras elle ne pouvait pas vieillir.

L’ours se demandait pourquoi elle avait tenté de se suicider de la sorte, avait-elle perdu la raison ? Était-elle hypnotisée ? Mais par qui maintenant qu’Arcios était mort et que Gaïa connaissait maintenant la paix. Sanosuke s’assit à côté d’elle pour la surveiller au cas où elle retenterait de se jeter dans le vide. De toutes manières il n’y avait aucune chance qu’il la reconnaisse car Sanosuke n’avait jamais revêtit sa forme animale en sa présence, elle devait même ignorer jusqu’à son animal.

Une chose étonna Kyo, elle avait bien sentie le sol se derobé sous ses pieds mais elle n'était pas tombée, sans vraiment comprendre elle se retrouva allonger au sol et ses yeux se posérent sur un ours, plus gros que la moyenne, elle le devisagea un moment avant de soupirer.

"sauver par un ours.... bizarre"

Même si Kyo avait absorbé pas mal de drogue elle savait encore ce qui était normal ou pas, et le fet qu'un ours la rattrape avant qu'elle ne tombe sa se n'était pas normal, généralement les animaux évitait le contact avec les humains, bien sur il n'avait pas peur des sétras mais pour la jeunne femme elle n'en était plus vraiment une alors pourquoi l'avait il empechait de tomber? D'un côté elle avait envie de lui poser la questions, mais d'un autre sa l'aurai obliger à renouer avec son passé de sétras ce qu'elle ne voulait pas.
Pendant un moment elle resta allongé a regarder le ciel pesant ses deux options, puis finalement sa curiosité l'emporta, grace à son statut de sétras elle avait comme ses freres et soeur le don de pouvoir comprendre et parler avec les animaux, et ca en restant sous forme humaine ou en se transformant.

-Merci, mais.... Pourquoi m'avoir aidée?

L'ours ne repondit pas, Kyo haussa les épaules. parfait si il ne voulait pas lui repondre, libre à lui et elle comprennait tres bien que même un animal n'est pas envie de comuniquer, lentement Kyo s'assit et regarda la mer.

-T'est tranquille ici, ya même une belle vue... Ouais tu dois avoir une vie tranquille, manger dormir et observer le paysage pendant des heures sans te souccier de rien... la belle vie.


Kyo s'interompie, elle ne savait pas pourquoi elle continuer a parlait à cette ours alors qu'il avait probablement envie qu'elle s'en aille et le laisse en paix, mais étrangement elle ressentait le besoin de parler à quelqu'un de desintérésser et qui ne connaisait rien des probleme des bipédes.

-Je t'ennuie certainement et je m'excuse, mais tu as une vie si facile et je t'envie un peu, moi j'en suis reduite a me demander si mon existence sert a quelque chose? avant tout aller bien, j'avais tout ce que je voulais, et puis il est partit, je l'est chercher sans succer, j'ai commencer a prendre des plantes pour me calmer, pour m'empecher d'en finir, finalement au lieu de sauter d'une falaise, ou de me planter un dague dans le coeur, j'ai perfectionner mes calmant, il me font oublié en partie qui je suis c'est bizarre mais j'ai beau savoir qu'il vont finir par me tuer je n'est même pas envie d'arreter, en fet je crois que je suis trop lache pour en finir....

Kyo sortie une fiole de sa poche, elle l'observa un instant avant de reprendre.

-J'ai passé plus de 5siecles à soigner les gens à trouver des remedes contre les drogues et voila comment je vais finir, tuer par une nouvelles drogue que j'ai cree de mes mains. finalement je me retrouve à me droguer pour en finir...

Bien qu'il n'en donnait pas l'air, Sanosuke écoutait tout ce qu'elle disait. Une belle vie ? Peut-être, il ne s'en souciait pas vraiment en fait. Il vivait, tout simplement, témoin muet des événements passés. Au fond de lui il espérait que quelqu'un, un jour, vienne le chercher pour lui dire qu'on avait à nouveau besoin de lui, qu'il était temps de déterrer le guerrier qui sommeillait en lui. Mais, consciemment, il refusait cette espérance, car elle signifierait que le monde ne serait pas en paix, et que ses amis étaient morts pour rien, ce qu'il ne pouvait pas même concevoir.
Kyo lui raconta ensuite sa vie, Sanosuke se demanda qui était ce "il" avant de se rappeler d'Hikaru. Il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé, mais la seule chose qu'il comprenait était qu'elle se détruisait avec ces drogues qu'elle fabriquait et qu'il fallait l'en empêcher. La Setras sorti une fiole de sa poche. Sanosuke se demanda pendant qu'elle observait son poison si c'était une bonne idée qu'il intervienne. Après tout elle savait ce qu'elle faisait... Mais il n'était pas sage de la laisser gâcher sa vie comme ça. Sanosuke ne pouvait pas la comprendre, il ignorait tout du genre de sentiments qu'elle avait pu éprouver, mais il ne pouvait pas la laisser se détruire parce qu'elle était aveuglée par le chagrin.
Tandis qu'elle s'apprêtait finalement à boire cette fiole, Sanosuke leva la patte et frappa la fiole. Le geste était précis et rapide, sans doute trop pour un vieil ours bourru et solitaire comme il semblait l'être. une fois que la fiole fut tombée à terre, Sanosuke se leva prestement et la poussa dans le vide, profitant de la surprise de Kyo qui l'empêcha de la récupérer avant. L'ours massif s'assit à nouveau, cette fois-ci en face de Kyo, sans pour autant la regarder, ne sachant pas réellement comment elle allait réagir.

Lorsque la fiole fut arraché de sa main Kyo la suivit des yeux sans bouger, le coup avait était rapide, beaucoup trop pour un ours, ca elle en était sur, la fiole roula vers le bord de la falaise et l'ours la poussa dans le vide avant que Kyo ne puisse réagir, elle regarda tomber sa fiole interdite. Mais qu'est ce qui lui prennait à cet ours? Intervenir ainsi, Kyo sentit comme de la colére remonté au fond d'elle, comment aller t'elle faire sans sa dose de drogue? Certes elle pouvait en faire d'autre facilement, mais sans vraiment savoir pourquoi, elle était perssuader que l'ours ne la laisserait pas faire. Pourquoi ca elle l'ignorait, aprés tout aucun animal ne serrai intervenu dans les affaires d'un bipédes alors pourquoi celui là se comportait'il differament? Elle devait le savoir, prenant sur elle elle fixa l'ours qui ne la regardait toujours pas.

-Pourquoi? Pourquoi à tu fait ca?

Bien évidament il ne lui répondit pas, loin d'être décourageait la sétras continua son interogatoire, bien évidament elle n'eu jamais de réponse, pourtant sa question était simple. Pourquoi avait il réagi comme ca? Le fet que l'ours perssiste à garder le silence fini par énerver Kyo pour de bon, elle ne voulait pas lui faire mal aussi elle se contenta de lui envoyer son poing dans la truffe, l'ours le reçu sans meme faire mine d'éviter, alors que Kyo aller porter le deuxiéme coup elle s'arreta. Il était vraiment bizarre cet ours, il venait de prendre un coup et ne reagissait pas, à croire qu'il attendait qu'elle se calme, ce qui pmarcha à merveille, Kyo soupira, elle arracha un bout de sa cape et s'assit dans l'herbe, elle posa ses mains sur le museau de l'imposante bêtes et sans même se concentrer machinalement elle invoqua son pouvoir de guérison. Le coup n'avait pas était puissant, et Kyo penssait que la pauvre bêtes même si elle n'avait pas bougé avait du le sentir passé. Comme elle s'en voulait elle avait décider de le soigner, si il avait des douleurs ou même des dégats dans la truffe même ancienne elles seraient soignées.

L'ours eu un mouvement de recul mais sa n'arretat pas la jeune femme, sa magie disparut aussi soudainement qu'elle était venu. Kyo se laissa tomber sur le dos éssoufler. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas utilisé son don, et elle se rendait compte à quel point ca l'épuiser. Mais elle s'en fichait s'était sa façons à elle de se faire pardonner, même si l'animal n'avait rien eu. Sans le vouloir elle venait de renouer avec son passé de sétras, elle sentit ses yeux la piqués, consciente que cela aller finir en crise de larme elle décida de se changer les idées, si au moins l'ours répondait à ces questions, même pour lui dire de lui fiche la paix. Une nouvelle fois Kyo soupira, un peu plus bruyament, pas facile de communiquer avec un animal qui refuse de répondre, mais elle était tétu et ne voulait pas abandonné tant qu'elle ne saurai pas au moins son nom.

-Je vois bien que tu n'as pas l'intention de m'adresser la parole, mais tu pourrai au moins me dire ton nom.

Kyo l'avait frappé, il ne s'en était qu'à peine rendu compte. À croire que même ses nerfs étaient plongés dans un état d'apathie et rechignaient à transmettre un message de douleur. Elle le soigna ensuite puis lui demanda son nom, une question parmi les innombrables qu'elle lui avait posées. Bien qu'elle fut épuisée par l'utilisation de ses dons curatif, Sanosuke ne le remarqua pas, il n'était pas pleinement conscient du monde autour de lui et ne s'y intéressait pas tellement, il n'avait donc pas du tout prêté attention à son état de fatigue.

L'ours se leva et commença à s'éloigner, traînant sa masse colossale d'un pas lent. Il avait décidé de rentrer, pensant que peut-être Kyo déciderait de partir et de continuer à vivre sa vie. Il arriva au bout d'une courte minutes devant la cabane délabrée qui lui servait de chez-lui. Il passa devant les trois tombes, celles de ses deux lieutenant, sur les côtés, et sa propre tombe, renfermant sa vie passée. C'était dans celle-ci qu'il avait enterré son arme et sa veste avant de se transformer en ours, forme qu'il n'avait plus quitté depuis lors. Après avoir dépassé les trois pierres dressées, gavées à la main, il entra à l'intérieur de la cabane par le mur ouest, écroulé depuis bien longtemps.

L'intérieur de la maison était assez rustique. La grande cheminée, toujours intacte malgré les bouts du toit qui s'étaient effondrés autour, les seuls meubles encore intacts étaient deux tabourets et un table bancale, fabriqué, comme tout le reste de la maison, à partir du bois des arbres environnants. Dans toute cette maison seule la cheminée était en pierre, et c'était elle qui avait le mieux résisté aux affres du temps.

Comme à son habitude, l'ours s'allongea devant la cheminé, roulé en boule comme pour dormir. Il n'avait pas spécialement envie de dormir mais n'avait simplement envie de rien, comme toujours. Il vivait par routine, sans réel but, sans émotions, sans envies, sans désirs, sans rêves...

Kyo suivit l’ours jusqu'à sa tanière, enfin tanière n’était pas le meilleur mot pour décrire l’endroit, ca ressemblait d’avantage à une maison en ruine certainement à un bûcheron, Kyo ralenti le pas pour admirer la maison, l’architecture était très vielle, et la maison en piteux état, la sétras baissa les yeux pour regarder au elle mettait les pieds lorsque son regard se posa sur des tombes, intrigué elle s’en approcha. Des noms était gravé, des noms inconnus que Kyo n’avait jamais entendu, du moins ses gens qui reposait ici lui étaient inconnu. La sétras détourna le regard pour voir ou l’ours se trouvait, il venait de passer derrière la maison, elle le suivit intrigué, encore une question à la bouche, pourquoi avoir choisi un tel lieux pour vivre ? Décidément cet ours n’était pas normal, pas comme ses semblables du moins. Lorsque la sétras entra par un pan de mur entièrement écroulé elle trouva l’animal roulé en boule devant ce qui semblait être une cheminé, la gardienne toussota pour attiré son attention mais comme à son habitude l’ours ne réagit pas.
*
Peut être dort’il ? Je vais le laisser un moment il me faut des plantes*

En effet l’effet de la drogue commençait à s’estomper et Kyo sentait resurgir ses souvenir en cascade, un torrent d’image qui défilait à toute vitesse sans s’arrêter ce qui lui fit l’effet d’une bombe dans la tête, si elle ne calmait pas cela, elle allez se retrouvait dans le même état qu’il y à plusieurs mois, hors il était hors de question qu’elle recommence à souffrir plus maintenant qu’elle s ‘était accoutume au drogue qu’elle avait crée et qui lui apporté une atmosphère de paix et de quiétude. Dans ce but la Kyo avait besoin de nouvelle plante et vu que son étrange ami à quatre patte refusé de lui parlais elle avait décidée que le flot de souvenir devait cesser avant de la dévorée entièrement. La jeune femme se dirigea donc vers la foret à la recherche des ingrédients disponible qu’elle pourrait utilisé, elle ne prêtait pas attention à ce qui se passait autour d’elle ce fut donc au dernier moment qu’elle entendit un bruit de voix juste devant elle au détour d’un arbre massif.

-Je te dis que personne ne viens jamais par ici, c’est une cachette idéale pour nous et pour notre butin.
-Tu est bien sur que personne ne nous trouvera ? Je te rappelle que notre tête est mise à prix.
-Silence vous deux.
-Chef…
-La ferme

C’est à ce moment précis que le groupe tomba nez à nez sur Kyo, cette dernière surprise sursauta, elle ne s’attendait pas à voir des gens ici, de plus cela avait l’air d’avoir des tas de choses à se reprocher. La sétras resta sur place sans bouger se demandant ce que ces gens faisait là, au fur et à mesure leurs nombre augmenter, il était une dizaine environ mais elle ne pris pas le temps de les conter Un des gaillard s’approcha d’elle de quelques pas et la regarda avec une expression étrange, mis intrigué mis intéressait.

*Sa sent pas bon cette histoire*

-Chef je m’en occupe.
-Qu’est ce que tu conte en faire
-La mettre avec les autres on la vendra à Washi.
-fait comme tu veux mais vite je suis pressé

Le dénommé Bencius S’avança vers la sétras avec un affreux rictus au lèvres, il ne tarda pas à dégainé son sabre et à menacer la jeune femme, tout en avançant il lui dit :

-Si tu tiens à ta frimousse poupée je te conseille de te rendre sinon couik.

Kyo pencha la tête sur le côté interloqué, elle ne savait pas vraiment comment réagir, fuir serrait le plus simple, elle parviendrait certainement à les semer, les combattre, hors de question même si elle rester une sétras il était hors de question qu’elle déclenche les hostilité, peut être qu’en leur parlant elle les prendrai au dépourvu et il lui foutrai la paix.

-Qui êtes vous ?

-Je suis Staurakios le chef de la bande. Et voici mes acolytes, nous sommes des brigand de toute sortes, nos têtes sont mises à prix et ma chérie tu as deux options soit obéir à nos ordres soit mourir.

-Je suis Bencius un brigand condamné à mort pour esclavagisme et tu serra notre esclave, quand nous en auront assez de jouer avec toi nous te vendrons, ou te tuerons

-Je suis Krum condamné à mort pour avoir violé puis tuer des centaines de femmes, et tu est la prochaines sur ma liste.

-Je suis Farlaf j’ai participé au soulèvement de la guerre sainte après coup les humains m’ont traqués et ont voulu me condamné pour avoir aidée les zyphaloides à détruire les villes principale.

Eh bien voilà qu’elle tombait sur une belle brochette de méchant, la jeune femme soupira, vu qu’il avait eu la courtoisie de se présenter dans l’unique but de la terrorisé elle aller leur rendre la pareil, bien qu’elle ne fut pas sur que ce soit une très bonne idée de les provoquaient.

-Vos noms me sont étranger mes le mien devrait vous parler. Je me nome Kyo Akatsuki

Vu la tête des brigand aucun doute il connaissait de réputation la jeune femme au moins à cause de ces stupides légendes.

-Oh merveilleux, une gardienne, je me nomme Renzaburo et c’est moi qui vais mettre fins à tes jours, tu vas payer pour ce que tes semblables ont fait de notre monde.

L’homme chargea, il était rapide heureusement les réflexes de Kyo était encore présent et elle évita le coup de peu, d’un bond en arrière mais l’ennemie attaquait de nouveau Kyo évita une énième attaque lorsqu’elle sentie un violent coup dans ses reins elle activa sont bouclier sans le vouloir ni même s’en rendre compte, malgré ça elle sentie son corps entrait en collision avec une matière dure, elle se rendit conte qu’il s’agissait d’un morceaux de bois. Kyo venait de se faire projeter au loin par un des brigands, n’étant plus habituer au combat elle n’avait plus penser à assurer ses arrières, erreur fatale. Son vol venait de lui faire traverser la « tanières » de l’ours, visiblement elle n’avait pas eu le temps de s’en éloigner, quelques planche volèrent en éclat pour atterrirent sur la pauvre bêtes, Kyo elle s’écroula sur ce qui devait tenir lieu de table pour finir sa trajectoire dans le mur situé non loin, pour avoir une telle force celui qui l’avait frappé ne devait pas être humains. A moitié sonner elle vit les hommes entrée dans l’habitation et se ruer vers elle, l’un deux l’attrapa par le col avant de la soulever et la plaquer violemment contre le mur. Un de ses collègues poussa un cri.

-Les gars, ont est chanceux, visée la bestiole, avec un tas pareil ont pourrait se faire un max., en plus sa peau est superbe, cette bestiole vaut de l’or.

Bien évidemment Kyo se débattis ce qui lui valut un puissant coup dans le visage, presque inconsciente elle regarda les hommes s’approchait de l’ours, il allait lui faire la peau et elle ne pouvait rien faire….

L'ours bondit d'un seul coup et atterrit violemment sur Krum, le violeur, lui broyant les cottes de sa masse. Il était réveillé depuis qu'il avait entendu des éclats de voix au dehors et avait passé le reste du temps à se demander se qu'il se passait. Il voyait ces hommes comme les derniers représentants de la caste des malfaiteurs, survivants, traqués, dans ce monde pacifié. Pour la première fois depuis longtemps, il avait envie d'agir, il avait retrouvé en un instant une parcelle infime de la volonté inébranlable qui avait été la sienne il y a bien longtemps. Il ne pouvait laisser un groupe de huit brutes au rabais.

Maintenant ils n'étaient plus que sept, l'un d'entre eux agonisant sous ses pattes, les poumons perforés par ses propres cottes. L'ours bondit, arrachant de ses crocs le visage d'un deuxième bandit avant que ceux-ci ne réagissent réellement. Un coup de pattes arrière jeta au sol l'un des agresseurs qui avait décidé de prendre la bête à revers. L'ours se dressa sur deux pattes et distribua des coups de griffes à tout ceux qui l'approchaient. L'ours fut victimes de plusieurs coups, car il ne pouvait pas retenir autant d'adversaires en même temps. Ils n'étaient plus que 5 face à lui, mais parmi eux, un ne le combattait pas : il s'agissait de Renzoburo, figé sur place, ne pouvant croire ce qu'il voyait.

Le chef de la bande finit lui aussi broyé sous le poids colossal de l'ours et les trois derniers adversaires de la bête ne demandèrent pas leur reste en s'enfuirent en courant, parmi eux Farlaf et Bencius. Renzoburo était toujours figé sur place, fixant l'ours colossal qui s'était planté devant lui.

"Ch.... chef ?"

Sanosuke gratta lentement le sol des griffes d'une de ses pattes arrières, un des signes du code qu'avait utilisé son régiment il y a une éternité. L'ancien soldat déglutit et acquiesça, avant de quitter la cabane. L'ours alla se porter près de la pauvre Kyo et, voyant qu'elle n'était pas trop gravement blessé et qu'elle allait s'en sortir toute seule, il se roula en boule à ses côtés pour lui tenir chaud.

Même si elle était presque inconsciente Kyo put voir l’ours en action, il n’eu aucun mal à se débarrasser des brigands, mais une chose la choqua, à un moment l’ours gratta le sol de sa patte arrière et le dernier brigand fit un signe de tête et l’appela chef avant de disparaître, décidément cet ours n’était pas un animal comme les autres. Ce dernier viens se coucher contre elle, et elle réalisa que plus personne na la tenait, mais à quel moment était ce arriver ? Lentement elle fini par sombrer dans un sommeil profond.

Combien de temps elle dormie, ca elle n’en savait rien, mais la lumière semblait avoir un peu baissé, quoi qu’elle n’en fut pas sur, Kyo se redressa, elle sentait encore la douleur des coup preuve qu’elle n’avait pas rêver, l’ours était toujours là, endormie sûrement ou pas, avec lui on ne pouvait pas vraiment savoir. La jeune fille regarda les alentours, tout avait était cassé, le peu qu’il restait de ce repère avait était détruit, un trou dans la façade, la table et les chaise, en fait il ne rester plus rien, la sétras soupira elle ne savait pas vraiment quoi faire, par sa faute des gens avait attaqué cet étrange animal, détruit son chez lui, troublé sa sieste, et lui avait sûrement fait du mal bien qu’il se soit plutôt bien défendu pour un ours. La jeune femme se leva et l’ours ouvrit les yeux, se que Kyo ne manqua pas de remarquer.

-Merci pour tout à l’heure.

Sans un mot de plus elle s’agenouilla devant la bêtes et une fois de plus invoqua son pouvoir de guérison, c’était la seule chose qu’elle pouvait faire pour se faire pardonner, bien sur sa l’obliger à avouer une part d’elle qu’elle voulait oublier, mais elle ne pouvait pas laisser se pauvre animal souffrir si il avait était blessé. Une fois sa tache terminer la sétras se laissa tomber sur les fesses en poussant un nouveau soupir. Ne pratiquant plus la magie cela l’épuiser très vite et si elle ne faisait pas attention elle pouvait facilement tomber dans les vapes, voir pires.

-Tu est vraiment étrange pour un ours, j’ai vu ce qu’il s’est passé tout à l’heure, et je peut affirmer que tu n’est pas un ours ordinaire. Je sais ce que tu dois penser, que tu aimerais que je m’en aille ? Que je te laisse en paix ? Que j’ai troublé ta petite existence tranquille. Désoler, je m’en serrai bien passé.

Kyo fit une pause, elle aurait aimé avoir une réponse, elle réfléchi à ce qui venait de se passer et fit le rapprochement, bien sur elle ne pouvait pas en être sur à cent pour cent, mais elle n’était sûrement pas loin du compte.

-Laisse moi deviner tu est un zyphaloide, un ours normal n’aurait pas réagi comme toi et ne vivrai pas la ou tu vis, mais je m’en moque, tu m’as aider même si tu voulais juste sauver ta peau. Je me pose juste une question, pourquoi avoir choisi l’isolement ? Par ce que tu n’as plus de raison de vivre ? Ce monde est trop calme pour toi, tu n’y à plus ta place et quelques part tu regrette l’époque de la guerre sainte ? Moi oui, en partie, par qu’a cet époque j’avais plusieurs raison de vivre, un but, maintenant j’en suis réduite à me droguer pour oublier ce que je suis, pour éviter de souffrir.

Kyo se tut, elle lança un sourire triste à l’ours avant de fixer le ciel, elle apprécierai que pour une fois il lui réponde, mais elle ne pouvait pas le forcer et elle ne se le permettrait pas. Pour l’instant elle allait se reposer encore un peu et ensuite elle reprendrait sûrement sa route.

L'ours s'était assoupi, mais sentir Kyo se lever l'avait réveillé. Il avait doucement levé la tête vers elle tandis qu'elle le remerciait et soignait ses blessures. Il n'en avait pas besoin, il n'avait jamais réellement souffert de ses blessures, aussi grave soit-elles. Mais, à vrai dire, c'était plutôt agréable.

"Tu est vraiment étrange pour un ours, j’ai vu ce qu’il s’est passé tout à l’heure, et je peut affirmer que tu n’est pas un ours ordinaire. Je sais ce que tu dois penser, que tu aimerais que je m’en aille ? Que je te laisse en paix ? Que j’ai troublé ta petite existence tranquille. Désolé, je m’en serrai bien passé."

Elle semblais extrêmement fatiguée, Sanosuke n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle dépensait le peu d'énergie qui lui restait pour le soigner alors qu'il n'en avait pas besoin. Après une petite pause, elle reprit la parole.

"Laisse moi deviner tu est un Zyphaloïde, un ours normal n’aurait pas réagi comme toi et ne vivrais pas la ou tu vis, mais je m’en moque, tu m’as aidé même si tu voulais juste sauver ta peau. Je me pose juste une question, pourquoi avoir choisi l’isolement ? Par ce que tu n’as plus de raison de vivre ? Ce monde est trop calme pour toi, tu n’y à plus ta place et quelques part tu regrette l’époque de la guerre sainte ? Moi oui, en partie, par qu’a cet époque j’avais plusieurs raison de vivre, un but, maintenant j’en suis réduite à me droguer pour oublier ce que je suis, pour éviter de souffrir."

L'ours se leva lentement et s'approcha d'elle. Il lui lécha doucement la joue et alla s'allonger derrière elle afin qu'elle puisse se reposer sur lui parce qu'après tout cela ne le dérangeait pas du tout.

Décidément cet ours n’était pas bavard, pendant un moment Kyo se demanda si elle ne ferai pas mieux de partir tout de suite, mais l’ours lui lécha la joue avant de s’allonger derrière elle, la sétras le regarda étonner et haussa les épaules, sûrement la remerciait’il de l’avoir soigné ou alors il voulait juste la faire taire, avec lui impossible de deviner. Elle s’allongea donc contre lui, sa fourrure chaude et douce était agréable à toucher, elle ferma les yeux et finit par se rendormir pour entrer dans un rêve étrange :

REVE

Kyo se tenait au milieu d’une foret au bord d’une clairière, il faisait nuit noire mais ses yeux de sétras lui permettait d’y voir aussi bien qu’en plein jour, plusieurs silhouette étaient rassemblés tous se fixaient les uns les autres, sans un mot, puis lentement un par un ils passèrent devant Kyo avec une mine triste, mais des yeux froid, leur regard n’étaient pas amical loin de là, la jeune femme se recroquevilla sur elle même sentant le poids des yeux braqué sur elle, un oiseau vint se poser devant elle, un aigle, majestueux, mais elle ne savait pas qui il étaient jusqu'à ce qu’il lui dise.

-Je ne veut plus te voir, disparaît.

Une autre voix s’éleva :

-Nous n’avons que faire de toi.

Puis encore unes :

-tu serai mieux avec tes ancêtres qu’ici…

Un ours imposant passa devant elle, faisant disparaître les autres personnages, mais il l’ignora quand elle essaya de lui parler, peu à peu ses yeux s’obscurcir jusqu'à ne plus lui montrer que la nuit noire. Kyo tenta de crier mais aucun son ne sortie, de même elle ne pouvait plus bouger, alors une vive lumière empli ses yeux l’image était flou mais elle reconnu la tour sacrée…

FIN DU REVE

Kyo se réveilla en hurlant et en sueur, elle mit plusieurs minutes à retrouver un semblant de souffle, son étrange rêve la hanté toujours, et elle recommençait à trop pensé à son passé elle souffrait, cela était venu d’un coup mais sa faisait longtemps qu’elle n’avait pas ingérer une seule plante, il était tant qu’elle en reprenne au moins pour ne pas se remettre à hurler, au moins pour calmer le trou qui se formait dans sa poitrine, qui lui donnait du mal à respirer. Très vite elle se leva et s’enfuit non sans avoir crier un petit désolé à l’ours qui l’avait entendu a n’en pas douter, la première chose qu’elle fit fut de trouver une plante réputé pour calmer les douleurs, en quelques secondes elle mâcha une feuille et l’effet fut rapide, elle avait moins mal à la poitrine, mais elle était loin de ne plus souffrir mentalement, elle se mit donc en quête de plante ce qui ne fut pas très long, et après avoir préparer quelques remède qui la calmèrent sans trop la rendre apathique elle retourna au bord de la falaise, elle contempla la tour sacrée, il était temps pour elle d’y aller même si c’était pur folie.

Spoiler:

Spoiler:

L'ours grogna une nouvelle fois avant de se dresser péniblement sur ses pattes. Il sortit ensuite lentement de la cabane décrépie par le trou dans le mur et avança sous la pluie fine. Il se rallongea devant les trois tombes et ferma les yeux. Il se moquait bien de Dominos, il n'avait jamais été très patriotique. Si Dominos tombait cela n'en serait que mieux, les Zyphaloïdes se répartiraient un peu partout et tout le monde vivrait heureux dans un monde parfait... Mais ce n'était loin d'être la situation réelle, mais il n'en savait rien et n'était pas prêt à croire autre chose, ne pouvant pas, ou ne voulant pas, concevoir que tant de gens seraient morts pour rien. Renzoburô qui, ayant aperçu la générale, l'avait suivie jusqu'ici se permit d'intervenir à ce moment.


"Générale Kuroi-Hyou, c'est un honneur."

Il entreprit de s'agenouiller sur le sol légèrement boueux afin de manifester comme il se doit son respect et sa dévotion envers l'intendante de Dominos.

"Générale, il ne vous répondra pas... J'ai essayé de lui parler moi aussi mais il m'ignore complètement. Je suis Renzoburô, je servais sous les ordres du Général Gataka, jusqu'à la Guerre Sainte..."

Après quelques secondes d'hésitation, l'ancien sous-officier se risqua à poser une question.

"Générale... comment l'avez-vous retrouvé ? Il n'avait pourtant dit à personne où il allait, pas même à ses hommes... Et... qu'est-ce que vous comptez faire de lui maintenant ?"

Se demandant s'il faisait bien de se montrer aussi curieux, l'ex-sergent Renzoburô déglutit avec difficulté en l'attente d'une réponse. Il ne s'était toujours pas relevé et restait révérencieusement prosterné sur le sol, malgré la pluie qui se faisait légèrement plus insistante.

Petit à petit, le général commençait à sortir de son apathie. Il côtoyait cette garce d'Eleonor depuis un bon nombre d'années, il n'avait jamais vraiment cherché à compter, bien qu'il ne la voyait que très peu souvent. Elle essayait juste de le faire chanter, cela n'était pas étonnant : c'était depuis toujours une adepte des menaces et des coups fourrés. Sanosuke se demandait bien pourquoi elle perdait son temps à venir le déranger chez lui pour lui soutenir de pareils mensonges.Quel intérêt avait-elle à venir lui mentir de la sorte ? S'ennuyait-elle tellement dans ce monde en paix qu'elle avait besoin de se prouver qu'elle pouvait toujours manipuler les gens ? Voulait-elle se servir de lui pour troubler le calme et la sérénité qui régnait sur Gaïa ? Le mieux était encore de continuer de l'ignorer et de ne rien dire. Sanosuke ne pouvait que difficilement admettre qu'elle mêle Renzoburô à tout ça... à mois qu'il soit de la partie lui aussi ? Après tout pourquoi pas...


"Générale, je vous avais prévenu... Je ne sais pas ce qu'il a mais il reste sourd à nos paroles... Pourtant il nous entend... mais nous écoute-t-il vraiment ?"

L'homme ne tremblait plus, il ne ressentait plus aucune trace d'agressivité dans l'aura de son supérieur. Sentir les auras était un de ses talents, même si celui le plus connu dans Dominos était sa maîtrise de la poudre noire pour fabriquer des explosifs. Bien qu'il n'en était pas certain, il pensait bien que la Générale n'essaierait pas réellement de le tuer, mais si elle décidait de le faire il serait prêt à réagir. Sa main gauche, camouflée sous son manteau, tenait fermement une bombe fumigène. Il pourrait profiter de l'effet de surprise pour disparaître totalement du champ de vision de la générale et de sa forme de chauve-souris pour s'enfuir définitivement.

L'adrénaline parcourait son corps, un feu nouveau brûlait dans son âme. Éléonore l'avait d'abord mordu, c'était une blessure superficielle mais elle avait eu le mérite de réveiller son instinct de survie et son esprit de guerrier. Il avait bondit pour éviter une rafale de balles volontairement trop prévisibles. Renzoburô s'était interposé pour lui éviter de combattre. Sanosuke se rappela tout ceux qu'il avait perdu, ceux étaient morts, mais aussi ceux qu'il avait abandonné en s'exilant. Il frappa le sol lourdement d'une patte, faisant signe à son subordonné de s'écarter et de les laisser régler ça entre généraux. Renzoburô hésita quelques secondes avant de se retirer, massant son poignet.

L'ours fixa Éléonore, ses yeux irradiaient la rage et la puissance libérée de contraintes. Il était impossible de dire si le général ne comptait pas tuer celle qui l'avait agressé. L'ours s'avança mais il n'était pas assez rapide, il ne cherchait d'ailleurs pas à l'être. Éléonore s'écarta tandis que l'ours se dressait sur ses deux pattes arrière. Il était impressionnant, immense. Il donnait l'impression d'être invincible, l'impression qu'il pouvait déchirer une montagne d'un coup de patte. Il grogna et le son fit trembler les feuilles des arbres et s'envoler les oiseaux. Le général de la colère montrait clairement qu'il méritait son titre. Il avait l'air bien décidé à étriper Éléonore et rien ne semblait capable de l'arrêter...

Renzoburô, de son côté, préparait certaines de ses bombes spéciales au cas où la situation deviendrait réellement incontrôlable. Il pourrait peut-être soutenir Éléonore suffisamment pour lui permettre de mettre le général hors de combat sans le tuer... Le lieutenant essayait de comprendre pourquoi son général était si enragé, sûrement pas à cause d'une simple blessure en tout cas, sa réputation avait beau être terrifiante, ceux qui le connaissaient vraiment savait qu'il ne pouvait se mettre dans une telle colère pour une simple morsure.

Il frappait, frappait et frappait encore. Son adversaire esquivait toutes ses attaques. L'ours ne faisait pas attention aux paroles de son adversaire. La vague d'ombre le frappa, les balles fusèrent et transpercèrent sa peau de nombreuses fois, mais il ne ressentait pas la douleur, il ne ressentait plus que sa colère. Éléonore tira sa balle la plus puissante, libérant le reste de l'énergie qu'elle avait rassemblé. Sanosuke avait anticipé l'attaque et brisa le rayon d'un coup de patte fulgurant. Cela l'avait protégé du gros de l'attaque mais il avait tout de même bien touché par l'attaque de la générale. Tandis que les ténèbres commençaient à se disperser, il attendit, il se força à attendre. Il bondit finalement prenant son adversaire par surprise. Il saignait d'un peu partout mais cela ne semblait ni l'inquiéter ni le gêner dans ses mouvements. Grâce à son effet de surprise il avait pu plaquer son adversaire au sol et la bloquer de son poids. Sa gueule était très proche de la générale et son haleine d'ours envahissait ses narines. Elle ne pouvait pas se dégager, l'ours pesant plusieurs tonnes. Il montrait les crocs et étaient prêt à dévorer la générale Zyphaloïde. Le sang de ses plaies gouttait sur sa victime sans que l'ours ne semble s'en inquiéter.

Renzoburô ne voulait pas vraiment voir ses supérieurs s'entretuer, cela ne règlerai en rien les problèmes qui tourmentaient Gaïa. Il lança trois bombes soporifiques en espérant que les blessures qu'avaient subis l'ours seraient suffisantes pour l'endormir. Une seule de ses bombes pouvait endormir un humain normal en une vingtaine de secondes pour peu qu'il ne quitte pas la zone enfumée, contre un ours, et a fortiori un général Zyphaloïde enragé, il fallait bien plus qu'une simple bombe. Le risque était qu'Eleonor s'endorme elle aussi, auquel cas le Lieutenant devrait la dégager de sous le corps de l'ours pour éviter qu'elle ne soit broyée sous son poids.

Les crocs de la bête claquèrent à quelques centimètres à peine du visage de la générale, il luttait visiblement pour ne pas s'endormir et, finalement, il bascula sur le côté, n'écrasant que les jambes d'Eleonor, dormant profondément.