Débats politiques avec Hazama et les rois.

L'évènement fût préparé dans les moindres détails. Chaque portes étaient gardés, chaque entrés et sorties surveiller. La population de Washi se demandait ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur des murs du château. La vérité était que cette réunion fût préparé dans le secret total, seul ceux invités ou directement impliqués était au courant. Même les gardes ne savaient pas pourquoi la sécurité avait été tant renforcé. Les invités étaient arrivé dans le silence et la discrétion totale pour éviter d'être remarqué. Certains pensaient que tout ceci était excessif. Le roi de Washi était pourtant clair, personne ne devait être au courant de la tenue de cette réunion, qui pourtant ne s'annonçait que comme un autre débats sans fin sur la relation Humain-Zyphaloïde, quoiqu'il s'agissait plutôt d'un débats sur les Zyphaloïdes, point.

Une salle spéciale était aménagé dans les sous-sol du château. Une sorte de "Salle de Guerre" qui servait aussi de refuge pour le roi et les ministres en cas d'attaque. Contrairement au reste des sous-sols, fait de pierre et de terre, la Salle de Guerre était construite comme tout autre salle du château, en marbres et céramique.

La salle était immense, assez pour accueillir une centaine de personne. De grande torches accrochés au mur et des grands chandeliers au plafond servaient de source de lumière. Au centre de la salle se trouvait une grande table ronde avec une ouverture, comme une tarte dont il y manquait un morceaux. De grands fauteuil capitonné en velours violet se trouvaient tout autour de la table, pour chaque invités.

Tout les rois (sauf celui de Dominos) et plusieurs ministres étaient présents autour de la table. Quelques serveurs et serveuses étaient debout près d'eux pour leur apporter vivres si ils le désiraient.

Lorsque tout le monde fût assis, le roi de Washi se leva et brisa le silence:

« Mes amis, je vous remercie de vous êtres déplacés aujourd'hui. »

Il fit un mouvement de tête en signe de reconnaissance et tout le monde dans le salle fît de même, ainsi que Hazama, assis entre deux ministres à l'extrémité droite de la table:

« Cette réunion est, une fois de plus, pour discuter des problèmes de relations Humains-Zyphaloïdes. Depuis la défaite d'Arcios, les Zyphaloïdes co-habite avec nous. Visiblement, plusieurs s'oppose à ce changement. Le peuple n'a pas confiance en les Zyphaloïdes. Des conflits éclatent trop souvent. Des attaques sont portés, autant sur les humains que sur les Zyphaloïdes. La situation ne semble pas vouloir changé, ils nous faut un plan pour y remédier. »

Il termina ainsi de parler et se rassit. Le roi de Kistune prit alors la parole:

« Le peuple à peur. Peur des Zyphaloïdes et avec raison. Il y a encore 10 ans, ils étaient nos ennemis, certains caché parmi nous, je crois inutile de vous rappeler Aeon Azukari. Il était l'un de nos plus proches alliés, mais il était un espion d'Arcios, sous notre nez. La réaction du peuple est justifié.
- Aeon Azukari joua également un rôle important dans la défaite d'Arcios, cependant. Interrompit le roi de Washi.
- Certes, répondit le roi de Kitsune. Mais le voilà maintenant à joué les justiciers. Il est devenue imprévisible, il est impossible de savoir dans quel camp il est, présentement.
- Revenons-en au but de cette réunion, je vous prie. Rétorqua le roi de Washi. Nous nous occuperons du cas de Azukari plus tard. Qui plus est, plusieurs Zyphaloïdes ont offerts leur service et font maintenant partit de la GEG ou de l'Ordre. Beaucoup de Zyphaloïdes sont de bonnes foies.
- Ce n'est peut-être que pour nous faire penser qu'ils sont de bonnes foies. Répliqua un ministre de Shichou. Qui sait si ils préparent quelque chose? D'ailleurs, où est leur "reine"? Ne fût-elle pas inviter aussi?
- Je crains que Mademoiselle Kuroi Hyou soit encore plus occupé que nous dans ce genre de situation. Répondit le roi de Washi. Nous avons nos problèmes Humains-Zyphaloïdes, mais même les Zyphaloïdes ne s'entendent pas très bien entre eux depuis la défaite d'Arcios.

Assis à sa place tout près du Roi de Kitsune, le Roi de Shichou, Lukas deMesda, ruminait ses idées noires. Sa jeune femme, Dahlia, était partie depuis plusieurs jours maintenant et ne donnait plus de nouvelles et il n’avait aucunement envie de parler politique pour l’instant. Les tensions des dernières semaines avaient atteint leur paroxysme quelques jours auparavant, mais il n’avait jamais voulu que les choses se passent ainsi. Bien sûr, il savait bien que Dahlia n’apprécierait pas de ne pouvoir participer à ses devoir diplomatiques, mais de là à s’enfuir. Encore et encore, il se rejouait en tête leur dernière journée ensemble, toujours aussi incrédule…


- Tu ne penses pas au long terme. Fit Dahlia visiblement de mauvaise humeur

Assis sur le lit, caché de sa femme par un paravent, Lucas ajustait sa prothèse, se préparant à la rencontre diplomatique avec des Zyphaloïdes qui devait avoir lieu dans peu de temps. Une fois le mécanisme ajusté, il commença en enfiler ses bottes :

- Ne soit pas ridicule. Je ne pense qu’à ça le long terme.
- Alors où est le problème? Tous ce qu’ils souhaitent est un échange pacifique.
- Il n’y a pas de problème. Je n’ais rien contre la paix…

Il finit de mettre ses bottes et jeta un coup d’œil derrière le paravent pour voir si Dahlia était prête. Celle-ci était habiller et se tenait devant le miroir se sa vanité, terminant de se coiffer:

- J’aime la paix tu sais! Il marqua une pause, le temps d’ajuster le col de sa chemise et reprit, Seulement pas avec eux.
- D’accord. Maintenant je suis furieuse, répondit Dahlia avec froideur
- Q-quoi? Mais?... Pourquoi?

Lukas se leva et se dirigea en silence vers l’armoire à quelques pas de sa compagne, se fut elle qui reprit la parole:

- Finalement, nous avons une chance d’avoir une discussion courtoise.
- Couroi--, commença Lukas sans grande conviction
- D’enterrer le passé une fois pour toute, coupa Dahlia, et enfin continuer de vivres nos vies sans remords!
- Pardonne-moi mais je ne suis pas convaincu, ils—
- Ils veulent une chance, comme n’importe qui d’autre. Cette Gaïa, n’est pas comme l’ancienne.

Le Roi détourna le visage de Dahlia pour cacher sa mauvaise humeur:

- Ils ont fait tout se chemin pour s’excusez!
- Ils ont fait tout se chemin pour avoir plus de nos terres. Reprit-il enfilant son veston devant le miroir, S’ils étaient le moindrement sincère, pourquoi envoyer des ambassadeurs- des femmes- rien de moins? Pourquoi ne pas envoyer un des anciens Généraux ou leur Reine?
- Une des ambassadrices serait une parente proche d’un des Généraux selon la rumeur.
- Oh. De la parenté consanguine. Merveilleux. Fit Lukas en enfilant ses gants

Dahlia se leva brusquement et se dirigea vers la porte :

- Si tu es pour agir ainsi, je ne veux même pas te parler!
- Dahlia. Ils ont presque détruits nos vies. Leur fais-tu assez confiance pour qu’ils ne recommencent pas, si je leur donne ton argent de poche?
- Excuse-moi, mon qu—
- Veux-tu vraiment que nos enfants souffrent comme nous avons souffert?

Dahlia se retourna à peine et lui jeta un regard en coin. Lukas, visiblement irriter, tentait tant bien que mal d’attacher son veston :

- J’ai fait ma décision, et elle est finale! Je n’ai pas besoin de ton avis, and je n’ai pas besoin de ton aide!

Visiblement à bout, il se battait pour attacher son veston. Calmement, et par pur riposte, Dahlia s’avança vers lui et lui attacha à sa place :

-… merci.

Le Souverain jeta un regard à sa femme. Elle avait raison, et il détestait lorsqu’elle le remettait à sa place. Pourtant, elle était la seule à lui tenir tête et c’est ce qu’il aimait autant chez-elle. Avec un sourire coupable, il prit les mains de sa douce et les embrassa tendrement. Le visage de Dahlia s’adoucit, mais elle semblait toujours aussi irriter :

- Dépêche-toi Bezzo, et va terminer ta toilette, tu vas être en retard.
- En parlant de retard, je reviendrais tard ce soir, ne reste pas réveiller a m’attendre. Passe une belle journée.

Lukas s’apprêtait à passer la porte, mais se retourna pour ajouter :

-Je t’aime.

Refermant la porte derrière lui, il poussa un profond soupir. Il devrait se faire pardonner, encore une fois, pour son étroitesse d’esprit. Pourtant, Dahlia savait a quel point il était incapable de faire confiance au Zyphaloïdes. Bien que sa femme soit une Hybrides, elle n’avait rien en commun que ces barbares. Pressant le pas, il rejoignit son Ministre des affaires étrangères :

-Aujourd’hui, notre travail est d’observer ses Ambassadeurs. Fit froidement Lukas
- Ils préfèrent appeler cette rencontre un travail social de proximité internationale.
- Des beaux mots. Ce n’est qu’une opportunité pour ses ingrats de quêter pour plus de terres. Ou moins de régulations sur les exportations. Ou les deux.

Lukas croisa les bras, ils étaient arrivés devant les portes de la salle du trône. Il n’avait pas du tout envie de se payer les sottises de ses ambassadrices. Jetant un dernier coup d’œil à son Ministre :

- Vous les observerez bien et vous garderez le silence. Il n’y a pas le besoin pour vous de parler.

Le Ministre acquiesça d’un coup de tête nerveux alors que les portes s’ouvrirent :

- Présentons le Grand Roi Lukas Abner Negasi deMesda! Souverain des territoires d’Atreyu! Père de notre Nation! Main de l’Ouest!...

La premières vision des ambassadrices entre les portent entrouvertes fut celle de Lukas, qui ne leurs donna aucuns espoir, visiblement irrité et sans la moindre envie de négocier. Le souverain par contre remarqua une silhouette familière en retrait des Ambassadrices.

- Fils du Souverain ador—
-Assez! Coupa Lukas, Pourquoi êtes-vous venues ici.

Se dirigeant d’un pas sur vers les représentantes Zyphaloïdes, il ne peu s’empêcher de sentir le regard désapprobateur de Dahlia.

-Ambassadrice Tesa Aray.
- Ambassadrice Lethy Alovan! Nous souhaitons vous remerciez au nom du peuple de Dominos pour votre si généreuse présence aujourd’hui. Notre Reine regrette ne pas pouvoir venir ici en perso—
- Ma question était : pourquoi êtes-vous venues ici.

Lukas se dirigea vers les grandes fenêtres et attendit leurs réponses. Prise de cours, l’ambassadrice reprit :

- Nos dirigeants espèrent que nous pourrions arriver à nous entendre sur le manque de terres cultivable et la surveillance constante dont fait le sujet les Zyphaloïdes de Shichou. Nous souhaitons résoudre ces différents d’une manière qui serait satisfaisante pour chaque côté. L’occupation étant—
- Plus de terres? Prenez-les. Les forces de surveillances aussi, je les annulerais pour vous. Mon pays et mon peuple ne demande qu’une seule choses de votre Reine et de vos Généraux. Des réparations.
- Votre Majesté, nous regrettons tous énormément la Guerre qu’a menez notre Père. Mais comme vous le savez sa mort a mit fin aux combats, et chaque côté a souffert de grandes pertes. Mais avec tout le respect que je vous dois…

Lukas se retourna légèrement, jetant un regard noir à l’ambassadrice qui continua sur sa lancé :

-… Dominos est incapable de donner réparations pour les décrets d’Arcios. Notre Reine souhaitent aussi clarifier qu’elle n’acceptera pas la responsabilité pour n’importe quel actes qui furent mit en place lors de la Guerre de notre Père.

C’en était trop. Un horrible rictus apparut sur le visage du souverain :

- Alors, personne n’est responsable. Des millions morts, et personne est responsable!
- Avec respect, notre Reine aimerait savoirs pourquoi vous insistez à les tenir responsables des décisions faites entièrement par notre Père?
- Avec respect. Ambassadrice. Votre Père seul n’a pas respecté la complète institution d’un pays envers la torture et le meurtre de mon peuple.
- Mais votre Majesté il est sureme-
- Cette discussion est terminée! Je ne vous offrirais rien! En fait, je vais m’assurer que vous—
- Nous joignez pour le dîner! Termina Dahlia
- Pardon!?

Dahlia s’avança tranquillement, sans se soucier de la colère grandissante de son mari :

- Il est trop tôt pour n’importe qui d’entre nous fassent des décisions à long termes. Mon mari devrait savoir mieux que d’encourager des mesures aussi lourdes de sens.

C’est sans broncher qu’elle fit face à Lukas :

- Peut-être si nous pouvons nous mettre en accord sur le fait que chaque partit est près d’être plus longuement en—
- Excuse-moi!?
- ...désaccord.
- Ma femme semble oublier sa place! Lorsque le Roi parle—
- Lorsque le Roi parle en agissant comme un enfant frustré, il est plus que temps de-
- Tu ne me parleras comme si-!

~~~

- RÂÂÂAAAARGH!

Lukas lança violement en direction de Dahlia un globe miniature de Gaïa sur le mur de la chambre Royale:

- Bien, tu es content maintenant?
- Chiennes!
- Le problème ici est avec toi Lukas, non avec elles. C’est ne pas à propos de moi! Ou d’eux! Tu es le problème!
- Non, tu es le problème femme! Pourquoi parlerais-tu pour eux?
- Parce que tu n’écoute pas. Il sont castré depuis plus d’une décennie maintenant. Tu sais qu’ils ne peuvent plus te faire de mal!

Debout devant le foyer de leur chambre, Lukas observait le portrait de son père :

- Tu ne comprends pas, Dahlia! Lorsqu’ils me voient, ils n’aperçoivent qu’un humain stupide. Confus. Facile à manipuler. Suppliant de se faire poignarder dans le dos. Ils ont le culot de venir ici et d’essayer de me convaincre qu’ils ne peuvent payer pour ces crimes. Ridicule!
- Dominos veut ce que nous voulons. Ils sont repartit à zéro. Il ne demande que la paix… Voici ta chance de leur monter ton véritable pouvoir, de faire preuve de pitié.

Non. Il ne venait pas d’entendre ce mot. Incrédule, il se retourna vers la jeune femme :

- Pitié? Pitié, Dahlia!

Il se retourna d’un geste violent, pris le poignet de Dahlia et enlevant ses gants, présenta ses mains meurtries à sa femme :

- Regarde ça! M’ont-ils jamais fait preuve de pitié??M’ont-ils offert une chance de repartir à zéro? Ils ont volé mon corps! Ils volent ma vie! Mais tout de même tu leurs donnerais gratuitement ce qu’ils n’ont pas pris la première fois!

Son épouse trébucha et lui répondit terrifier :

-Arrête Lukas! Tu me fais mal!

L’expression colérique du Roi fit place à une grande fatigue :

- Tu crois connaître ce que c’est d’avoir mal?

Lukas se tut. Tranquillement il se retourna, prit le globe qu’il avait jeté au mur plus tôt et le déposa sur son bureau. Il entendit la porte de la chambre claquer violemment. D’un pas lent, il se dirigea vers celle-ci :

-Dahlia? Aucune réponse, Dahlia? Dahlia! Pourquoi la porte est-elle fermée? Demanda Lukas en essayant d’ouvrir la dite porte
- Je prends mes affaires.
- Affaires?
- Je m’en vais.
- Quoi? Mais je croyais que nous allions à la maison la semaine prochaine!
- Non, TU y retournes la semaine prochaine. JE vais en quelque par d’autre.

Avec dépit, Lukas se colla l’oreille à la porte, dévasté par cette nouvelle :

-… quoi?

Dahlia se tenait debout de l’autre côté de la porte. Doucement, elle s’avança vers celle-ci et y déposa délicatement son front s’appuyant d’une main :

- Vas-y et passe le reste de ta vie amer et en colère. Mais je ne serais pas avec toi.
- Dahlia ouvre cette porte immédiatement!
- Vas-tu te taire et me laisser finir? Je sais que tu donnerais tout pour te venger de quiconque t’as fait du mal. Mais ils sont morts, Lukas! Tous autant que les autres! Et toi tu continue! Ne réalises-tu pas que nous sommes les seule personnes qui restent à qui tu fait du mal? Ton pays? Ta famille? Tu es misérable. Et tu me rends misérable aussi. Une larme coula sur les joues de Dahlia, Tu peux avoir ta revanche, Lukas, ou tu peux avoir une femme, une famille. Mais tu ne peux pas avoir les deux.

Lukas ne savait que dire. Il resta là un moment, fixant la porte complètement sidérer par ce qu’il venait d’entendre…

~~~

Il sentit le froid de l’hiver lui mordre les joues, le souverain se tenait sur un pond entouré par une forêt de grand pins. Cet alors qu’une voix familière se fit entendre :

- Beau travail.

Sans bouger un muscle, il jeta un coup d’œil au jeune homme qui se tenait à ses côtés. Dans la mi-vingtaine vêtue d’habit militaire, les cheveux en batailles, une barbe de quelques jours sur le visage. Il tenait entre ses doigts violacés une cigarette et il lui manquait deux incisives :

- Quoi? Lui demanda Lukas
- Tu vas tout faire foirer, n’est-ce pas?

Lukas retira sont regard de la vision de sa jeunesse et fixa la neige à ses pieds :

- Alors c’est ça : Beau travail.
- Tu peux bien parler. Répondit le souverain
- Je ne fais que parler… Tu sais, ces derniers temps tu parle beaucoup comme père. Lukas ne répondit pas, Et tu devrais savoir depuis le temps que Dahlia souhaite simplement t’aider. Mais ça… Cette colère en nous, où nous mènera-t-elle?
- Ça ne compte pas. Je sais ce que je fais. N’oublie pas qu’autre fois cette rage nous as sauvé. Sans ça, nous ne sommes rien.
- Vraiment? Parce que j’allais dire la même chose à propos d’elle.

~~~

Sa raison fut plus forte que ça colère cette fois. Pour la première fois de sa vie, il avait réalisé qu’il avait effectivement un problème. Il fixa la poigner le porte un instant, sans voix, et la relâcha :

- Je suis désolé. Je suis plein de colère Dahlia. Toujours aussi irascible. Et, Dahlia, je-… J’ai peur.

La porte s’ouvrit à sa grande surprise. Dahlia le dévisagea un moment, puis l’agrippa par le col de sa chemise :

- Viens ici espèce d’idiot.

La jeune femme l’enlaça et poussa un long soupir. Cette soudaine marque d’affection laissa Lukas agréablement surpris. Bien que Dahlia et lui était proche, elle n’avait pas l’habitude de faire le premier pas. Sans un mot, la Lady le prit par la main et se dirigea vers le lit. Le forçant à s’asseoir, elle lui retira un à un, son veston, sa chemise et ses gants, puis se plaça derrière lui. Tendu, il se sentit vite fondre sous les mains expertes de sa femme qui lui massa le dos avec ses longs doigts fins. Sentant le poids qu’il avait sur les épaules s’envolé, Lukas commença à confier ses soucis:

- Shichou est faible.
- Ne dit pas ça.
- Elle l’est. C’est de ma faute. J’ai pris trop de mauvaises décisions en son nom. Deviendra-t-elle jamais la cité qu’elle était? Même plus? Et ces ministres… Il me dise trop vieux pour rester sans héritier.
- Tu sais très bien que c’est faux.

Dahlia le fit basculer sur le lit et se blottit contre lui fixant les doigts meurtrit de Lukas pensive:

- Et puis toutes ces tensions entre humains et Zyphaloïdes, et ces accidents qui t’arrive… Toujours, mon échec en tant que Roi semble si près…
- Arrête. Regarde où nous sommes et tout ce que tu as fait. Tu es autodestructeur à l’excès, mais tu n’as jamais échoué lorsque c’était important.

Elle prit la main de son mari entre la tienne et la plaça contre sa joue, souriant avec douceur, elle le regarda droit dans les yeux :

- Alors la prochaine fois que tu te sentir perdus, je veux que tu pense à tous ceux qui t’aime et qui tiennes à toi. Cette Nation, ces habitants. Et moi, mon merveilleux souverain.

Lukas s’assit, pensif. Dahlia posa une main dans son dos et sourit :

- … ne pleure pas.
- Je ne pleure pas! Je réfléchissais.
- Je sais, je sais. Ne t’inquiète pas. Je ne te juge pas.
- Bien. Tu sais que je t’aime.

Dahlia se leva et se dirigea vers la porte, elle l’ouvrit et se retourna :

- Bien! Il est temps de se changer pour le dîner.
- Chh-
- Ta femme te remercie à l’avance d’être un excellent hôte.

Lukas la fixant un moment sans rien dire. Puis, se levant à son tour ajouta :

- J’espère que tu sais que je fais ses choses seulement pour toi.

~~~

- Attention! Votre attention je vous prie! Notre vénéré Roi deMesda commenceras la preuve d’hôte, pour être suivit par le service du diner. Veuillez prendre vos places maintenant.

Tous prirent place, et applaudirent l’entrée du Roi et de sa femme :

- Ta, ta. Asseyez-vous. Commençons. Fit Lukas

Alors que les invités prenaient place, les serviteurs présentaient les plats un à un au Roi qui les goutât tous un à un. Une fois terminé il se dirigea à sa place au bout de l’immense table :

- Le Roi à manger de tous les plats. La nourriture et les hôtes ont tout deux été juger de confiance. Manger en l’honneur de votre Roi.

Il y eue un moment d’hésitation, sur ce quoi Lukas commenta nonchalamment:

-…Alors? Qu’attendez-vous?

Aussitôt dit, les invités ne se gênèrent pas pour se servir et une grand cacophonie envahit la salle un grand dam de Lukas qui savait apprécier le calme lors du diner. Il lança un regard à Dahlia qui était assit bien loin en face de lui entourée des deux Ambassadrices Zyphaloïdes. Elle lui offrit un sourire réconfortant auquel il répondit faiblement. C’est d’une oreille peu attentive qu’il se mit à écouter les Ministres parler:

- Notre jeunesse n’as aucune compétence. Pourquoi la gaspiller ainsi a surveillé inutilement les frontières?
- Que devrions-nous utiliser alors? Des Zyphaloïdes?
- Ah! Ils ne sont pas dignes de confiance! Je ne les laisserais pas faire la lessive!
- Facile a dire pour vous! Vous vous levez de votre bureau seulement pour aller roupiller!
- Suffit. J’ai bien assez combattu dans ma jeunesse! Je ne disgracierais pas notre armée en osant suggester de réenlisté…

À travers tout ce brouhaha Lukas n’entendit pas le léger bruit de toux immédiatement. Ce n’est que lorsqu’il ne fut impossible pour lui de l’ignorer qu’il jeta un regard mécontent vers la source de ce bruit. Au bout de la table, Dahlia toussait incontrollablement:

- Lady Dahlia…? Allez-vous bien?

La jeune femme se mit à suffoquer, une expression de panique sur son visage:

- Vite! Je crois qu’elle à besoin d’un médecin!

Lukas, n’arrivant pas à réaliser se qui se passait se leva confus alors qu’un attroupement se formait autour de sa femme:

- Dahlia?
- Reculez-vous! Laissez passer le physicien! Faites place! Faites place!

La panique s’empara alors du Roi qui accouru vers la scène qui se passait devant ses yeux:

- Dahlia! Dahlia!!

Bousculant les invités en tentant de se frayer un chemin, les battements affolés de son cœur assourdissait tous bruits ambiants :

- Bougez merde! Bougez! Poussez-vous de mon chemin!

Lukas n’était plus qu’à quelque mètres de Dahlia, encore quelques pas et il serait à ses côtés :

- Dahlia! Dahlia!! Est-ce que…

Il resta là, un moment, le souffle coupé, terrifié par le spectacle qui se déroulait devant lui; Dahlia les yeux exorbités, le bout des ses longs doigt blancs taché par le sang, le cou couvert de marques d'ongles et de plaques. Il sentit le désespoir monter en lui :

- Oh non. Non. Non. Non.

Il tomba à genou, observant le physicien opérer une trachéotomie sur sa femme qui arrivait de peine à respirer. Le temps sembla se figer. Sans même s’en rendre compte, il prit la main de sa bien-aimée et la pressa contre ses lèvres, observa avec inquiétude la jeune femme dont la respiration, bien que difficile, semblait devenir plus régulière…

- Monsieur? Monsieur? Monsieur?

La pénombre s’était installée dans la salle. Lukas ignorait depuis combien de temps avait passé. Les invités, qui avait prit du recul, le dévisageait avec inquiétude. Lukas, laissant la main de Dahlia, les regarda avec un horrible sourire sur le visage:

- Ha. Ha.

Il posa une main à son visage, incrédule:

- Aha. Ha. Haha… Partez.

Il lança un regard aux invités qui ne montraient aucune réaction. Lukas serra des poings, la chaleur de ses main faisant partiellement volé en cendres ses gants, et leur jeta avec rage:

- PARTEZ!

Sans rien dire, les invités quittèrent la salle laissant Lukas serre doucement Dahlia dans ses bras, sous l’œil du physicien…


Oui. C’est vrai. Les Zyphaloïdes agissent sournoisement. Il aurait dût écouter son instinct, son inaction avait mit sa femme en danger. Ce n’était pas sensé se passer ainsi, mais il devait se préparer à faire ce qu’il était né pour. Les annihiler jusqu’au dernier. Pourtant, il eue un moment d’hésitation. Il se rappela de Dahlia, de son parfum, de sa douceur… Le doute s’installa en lui alors qu’il ses remémorait les paroles de sa femme. Mais la raison fit vite place à cette colère qui résidait en lui. Dahlia ne souhaitait que la paix, mais il avait presque laissé ces monstres de Zyphaloïde la tuer! Mais il ne pouvait agir seul. Non, plus jamais ne serait-il seul, il protègerait ce qui est cher a son cœur coûte que coûte. Il pouvait être faible, il pouvait laisser les Zyphaloïde prendre ses terres, son peuple, sa femme. Mais ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Les mains jointe devant lui, Lukas observa les membres de cet assemblé et prit la parole:

- J’aurais une suggestion.

Lorsque les regards se tournèrent vers lui, le souverain de Shichou se leva :

- Ce que ce monde à besoin est un remède. Une solution pour protéger notre civilisation contre le danger qui plane au dessus de nos têtes. Nous avons déjà assez de nos propres problèmes, nous n’avons pas besoins de ceux de Zyphaloïdes en plus. Cette race infâme s’entre-déchire entre elles, et ils espèrent avoir notre confiance, nos terres et nos ressources. Leurs crimes ne se résument pas à la Guerre Sainte d’il y a dix ans, depuis longtemps déjà emprisonnaient-il nos gens, leur infligeant les pires tortures. Si nous ne faisons rien de radical, bientôt nous serons entraînés dans une Guerre Civile. Qu’en pensez-vous Messieurs?

Hazama semblait endormie, sa tête reposant sur la paume de sa main. Certains pensait qu'il feignait, comme à son habitude, mais contrairement aux autres fois, il était vraiment ennuyé. Mortellement. Il se moquait de ce que les rois apporteraient comme argument, il savait déjà où était sa position et quoi il répondrait. Il n'attendait que son "signal".

Lorsque les rois de Kitsune et Washi terminèrent de ce disputer, ce fût au tour du roi de Shichou de prendre la parole. Et c'était la seule chose que Hazama attendait. Lukas deMesda était un sujet très intéressant pour lui. Hazama l'étudiait depuis quelques temps et plus que tout, il connaissait son histoire, pourquoi il montrait une telle amertume envers les Zyphaloïdes et il savait comment s'en servir, comment le manipuler.

Bien sûr, il décida d'être prudent et d’enfoncer le couteau dans la plaie. La seule chose qu'une personne déteste plus que d'être torturé est de voir quelqu'un qui lui ait chère souffrir devant ses yeux. deMesda croyait que les Zyphaloïdes étaient derrière l’empoissonnement de cette chère Dahlia et franchement il n'était pas très loin de la vérité, mais il lui manquait un élément clé à la solution. Hazama n'a pas voulue tué Dahlia, à cette fameuse soirée, mais simplement installé assez de peur dans la tête de Lukas pour qu'il devienne paranoïaque à la simple mention du mot "Zyphaloïde". Savoir que les Zyphaloïdes seraient prêt à tué quelqu'un qui, techniquement, fait autant partit de leur propre race que les humains, instaurerait un sentiment d'insécurité encore plus grand chez le roi de Shichou. Dahlia n'est à l'abri de personne. C'est alors qu'il se prononça:

« Ce que ce monde à besoin est un remède. Une solution pour protéger notre civilisation contre le danger qui plane au dessus de nos têtes. Nous avons déjà assez de nos propres problèmes, nous n’avons pas besoins de ceux de Zyphaloïdes en plus. Cette race infâme s’entre-déchire entre elles, et ils espèrent avoir notre confiance, nos terres et nos ressources. Leurs crimes ne se résument pas à la Guerre Sainte d’il y a dix ans, depuis longtemps déjà emprisonnaient-il nos gens, leur infligeant les pires tortures. Si nous ne faisons rien de radical, bientôt nous serons entraînés dans une Guerre Civile. Qu’en pensez-vous Messieurs? »

Voilà le signal qu'attendait Hazama, il ouvrit subitement les yeux (ce qu'on pouvait en voir, au moins), se redressa et applaudit doucement le discours de deMesda. Il se leva alors de sa chaise sans arrêter d’applaudir et se pencha devant le roi:

« Voilà le genre de chose que je veux entendre. Très bien dit, votre Majesté.
- Vous avez quelque chose à ajouté à ce que sa Majesté deMesda vient de dire, Monsieur Hazama? Demanda le roi de Washi.
- Oh tout à fait, your Majesty.J'étais sur le point d'appuyer notre chère roi deMesda. Ce que dit Seigneur deMesda est tout à fait juste. Ajouta Hazama, marchant tout au tour de la grande table, son perpétuelle sourire aux lèvres, les autres rois et ministres le suivant du regard. Comme l'a dit le roi de Kistune, le peuple à peur. Un remède simple serait de leur inspiré un sentiment de supériorité face à ce qui cause cette peur, dans ce cas-si, nos chère... co-citoyen les Zyphaloïdes. Une race entière ne change pas en une décennie. Les Zyphaloïdes sont sournois et vites à la détente, un moindre signe de faiblesse et "BAM!" (Hazama frappa la table de ces poings, ce qui fît sursauter quelques ministres), une guerre éclate. Des milliers d'humains, courant dans tous les sens: Oh! Aidez-nous! Oh, pourquoi avons-nous été assez naïfs pour faire confiance aux Zyphaloïdes!? Hurla Hazama en imitant une petite fille en sautillant sur la pointe des pieds dans une grimace d'effroi. Tous ça pendant que tout brûle. »

Hazama s'arrêta. Quelques rois et ministres s'échangèrent quelques mots à l'oreille, certains visiblement inquiets. Hazama s’éclaircît la gorge et parût soudainement plus sérieux:

« Je ne crois pas que les rois souhaite voir une telle situation, n'est-ce pas? Que faire pour l'évité? Intimidé les Zyphaloïdes, leur montré que nous n'avons pas peur d'eux. Voici ce que je propose. Une garde d'élite, composé uniquement d'humains, dont la seule tâche est de gardé et surveiller les Zyphaloïdes, de Dominos où de nulle part d'autre dans Gaiä, en échec. Une garde si important, grande et imposante que les Zyphaloïdes n’oseront pas bouger le petit doigt contre qui que se soit. Il faudra également, bien sûr, mettre sur pied un système pour répertorié tout Zyphaloïde, sans exception. Tenir les Zyphaloïdes dans un piège qui s'étend sur Gaïa toute entière. Alors? Qu'en pensez-vous, mes Seigneurs? »

Hazama écouta Elna contre-argumenté dans un silence complet, tout en l’observant attentivement. Même si il ne l'a connaissant pas (il savait uniquement qu'elle était la Capitaine en Chef de l'Ordre), elle parlait exactement comme il l'aurait voulue. Son calme était impressionnant, il lui serait difficile de le briser, mais Hazama aimait les défis de ce genre:

"Oh oh oh, mais tout ça est d'un délice... " Pensa Hazama.

Elna mentionna alors Eleonor et la "raison" pour laquelle elle n'était pas présente aujourd'hui. Hazama n'en fût que ravis d'avantage. Bien qu'il n'avait pas revu le Zyphaloïde qui devait intercepté la lettre pour lui, (il se demandait si il avait fait un beau "ka-boom" lorsqu'il explosa à la figure d'Aeon), il savait maintenant que la dites lettre n'est jamais arrivé à Dominos. Il était maintenant temps de contre-attaquer:

« Enfermer un animal féroce, et il essayera davantage de s'enfuir? Dit Hazama à l'endroit d'Elna. C'est justement pourquoi je veux créer le registre et la Garde. Si l'animal est féroce, il faut le dompter. Et puis, il ne s'agit pas de l'enfermer, mais plutôt de lui montrer qui possède le territoire. Après tout, Gaïa fût créer pour les humains, les Zyphaloïdes sont artificiels, se sont des faux. Nous permettons aux Zyphaloïdes de vivre dans Gaïa, mais nous devons leur montré qu'ils doivent respecter nos règles, nos lois.

Encore quelques chuchotements parmi les rois et ministres. Hazama et Elna se dévisageaient pendant ce temps. Hazama pencha légèrement la tête vers elle en signe de salut. Il n'aimait définitivement pas ce masque, il allait être difficile de savoir ce qui se passe dans cette tête de Capitaine:

« Au sujet de cette "Garde", Monsieur Hazama, qu'avez-vous en tête exactement, qui en fera partit? Qui sera à sa tête? Demanda le roi de Kitsune, celui qui semblait le plus intéressé par l'idée de Yuuki.
- J'ai quelques petits détails à régler de ce côté, your Masjesty. Répondit Hazama. Mais ne vous inquiétez pas, chère Rois, il y aura un démonstration de sa force dès qu'elle sera mise sur pied.
- De quels détails parlez-vous? Demanda le roi de Washi. »

Hazama leva la main droite et bougea son index de gauche à droite:

« C'est une surprise. Mais je vous assure, vous serez ravis! D'ailleurs, je vais faire un pari. Si mon Capitaine peut battre la Capitaine de l'Ordre, le Garde sera créer, si Elna gagne, cela voudra dire que ma garde ne sert à rien et je laisserai tomber le projet. Cela sera également un bon moment de plaisir pour tout le monde. Qu'en pensez-vous? » Ajouta t-il, étendant ces bras comme si il s'attendait à ce qu'on lui donne un câlin.

deMesda observait Hazama et la Capitaine en chef de l’Ordre débattre l’air pensif, il n’avait jamais compris ce qu’un personnage aussi étrange pouvait bien apporter a leurs réunions, ni même quel était son rang, mais ce qu’il proposait était des plus intéressants. Répertorier les Zyphaloïdes, créer une garde d’Élite composé uniquement d’Humains et piéger les Zyphaloïdes pour les soumettre une fois pour toutes. Par contre, la Capitaine avait un point, une fois acculé une bête devient des plus dangereuses, et il ne fallait certainement pas les sous-estimer. Il fallait les dompter certes, mais il faudrait toujours rester prudent. S’Il y avait bien une chose qu’il faillait éviter, c’était de leur céder la moindre parcelle de confiance. Il serait possible de les contrôler, mais on ne pourrait jamais les dompter. Au moindre moment de faiblesse ils reviendraient plus hargneux et puissants que jamais. Mais le risque en valait la peine. Gaïa appartenait aux humains, le temps des Gardiens était révolus et c’était aux humains de ce défendre, reprendre leur place légitime au sein de ce monde. Plus jamais il ne serait une victime.

Lukas se leva et se dirigea calmement vers la sortie, sans un regard vers les autres, il déclara avant de sortir:

- Sachez Hazama que vous avez mon soutient, et ce malgré l’issue de ce combat. Vous êtes toujours la bienvenue à venir installer le quartier général de votre future garde dans mon Royaume, Shichou vous ouvre ces portes. Si certains Souverains préfèrent jouer la sécurité de leur Royaume et de laisser les Zyphaloïdes s’insinuer dans leur rangs, sachez que je refuse de faire de même.

Le Roi se retourna lentement et lança un dernier regard à l’assemblée:

- J’ai bien hâte de voir comment se passerons les choses, pas vous?

« Ravis que mon idée vous plaise, Roi deMesda. » Dit Hazama sans se retourner vers Lukas, sans quoi il était certain d'éclater de rire devant cet imbécile aveuglé par sa haine pour les Zyphaloïdes. Soyez certains que je vous rendrez visite dès que le duel sera terminé. »

C'était décidément trop facile. Elna, peut importe qui elle était derrière ce masque, commençait à lui taper sur les nerfs et à lui donner quelques maux de têtes, mais voilà ce chère Roi Lukas deMesda pour tout régler et lui redonné l'avantage. Hazama avait miser sur le bon cheval, il n'avait plus de doute sur ce point. Hazama joignit ses mains et s'exclama devant les autres rois:

« Voilà qui règle la question! Je crois qu'il est temps de passé au vote. »

Les invités acquiescèrent d'un mouvement de tête. Le roi de Washi se leva et s'adressa à l'assemblé:

« La question du vote est la suivante: Qui sont pour l'idée de Monsieur Hazama? Qui sont contres? Si vous êtes pour, levez la main. »

Hazama, le roi de Washi, deMesda, ces deux ministres ainsi que le roi d'Urea et son ministre levèrent tous la main:

« Ceux qui sont contres... »

Le roi d'Esvalya, Elna et finalement le roi de Kayuya et ces 2 ministres levèrent la main. Le roi de Washi annonça:

« Sept contre cinq, la proposition est accepté. Monsieur Hazama, nous sommes impatient de rencontrer votre Garde.
- Je vous remercie. S'exclama Hazama. Vous recevrez tout les détails concernant le duel dans quelques jours et le combat aura lieu d'ici deux semaines. Je vous souhaite à tous une bonne journée. »

Hazama quitta alors la sale ainsi que le château sans un autre regard à qui que se soit. Il était temps de savoir où son "projet" en était.

Il se dirigea, avec une excitation qu'il avait du mal à contenir, vers une ruelle peu accueillante entre une auberge et l'atelier d'un forgeron. Les ricanements qu'il n'arrivait pas à étouffé résonnaient faiblement entre les murs de la ruelle. Ses pas étaient courts et rapide. Il s'arrêta sec avant de tourné le coin gauche. Une autre personne ne tenait contre le mur. Hazama l'empoigna soudainement par le manteau puis le plaqua contre le mur:

« Allez, dites! Où il est? Où il est? Où il est? Où il est? Où il est? Où il est? Où il est!? Questionna Hazama. »

Il semblait sur le point de perdre la tête, ce qui n'aidait pas l'homme qu'il interrogeait. Intimidé par le sourire tueur d'Hazama, il s'empressa de répondre:

« Le... le ministre basé à Dominos l'a trouvé, Monsieur Hazama. Il le suit en ce moment.
- Bien, bien. Répondit Hazama.
- 2 semaines seront suffisantes pour le faire plongé?
- Si vous lui faites prendre cette petite potion que j'ai concocté moi-même rapidement, il rampera à mes pieds d'ici quelques jours. »

Hazama libéra une des ses mains et pêcha dans une poche intérieur de sa chemise un petit flacon contenant un liquide d'un vert très foncé. Il le donna à l'homme contre le mur:

« Donné le au ministre de Dominos. Il doit lui faire boire, sinon le plan va s'écrouler. Si vous échouez, je vais vous faire regrettez le jour où vous êtes née. Suis-je clair? »

L'homme ravala avec difficulté:

« Parfaitement. »

Il s'empressa de rangé la flacon et quitta aussitôt la ruelle. Hazama, satisfait, marcha tranquillement à son tour vers la sortie de la ville.

Spoiler: